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	DDC  /  SDC - Swiss Agency for Development and Cooperation 
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	www.tdg.ch/pages/home/tribune_de_geneve/l_actu/suisse/detail_suisse/(contenu)/217689 
	
		
			
				Le chef de la DDC critique les «agendas politiques» cachés
				
				| 17h30 A la veille 
				de son départ de la Direction du développement et de la 
				coopération (DDC), Walter Fust a critiqué jeudi 
				l'instrumentalisation de l'aide au développement à des fins 
				politiques.  
				
                 
                   
                     
                      
					  
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					©Keystone | Le chef de la Direction du 
					développement et de la coopération, Walter Fust |  
                      
                   
                  
				TS | 17 Avril 2008 | 17h30 
			 
			
			
				
				Le chef de la Direction du développement et de la coopération, 
				Walter Fust, a critiqué jeudi l'instrumentalisation de l'aide au 
				développement à des fins politiques. Il a aussi rejeté les 
				critiques concernant l'aide de la Suisse en Thaïlande après le 
				tsunami.  
				
				Sur le plan international, l'aide au développement est 
				souvent utilisée pour atteindre des buts de politique étrangère 
				ou géostratégiques, à des fins de sécurité nationale ou pour 
				accèder aux ressources naturelles, a regretté M. Fust. Elle ne 
				vise pas à réduire la pauvreté, mais sert les intérêts mationaux 
				des pays donateurs. La Suisse n'est pas exempte de ce type de 
				calculs, même si elle le fait dans une moindre mesure que dans 
				d'autres pays, a souligné le chef de la Direction du 
				développement et de la coopération (DDC) jusqu'à la fin du mois.
				 
				
				85% de critiques infondées  
				Walter Fust a aussi critiqué les «agendas politiques cachés» 
				en Suisse. Il a cité comme exemple les reproches «dénués 
				d'objectivité» sur l'aide de la Suisse à la Thaïlande après le 
				tsunami.  
				Interrogé au Club suisse de la presse à Genève, le chef de la 
				DDC a affirmé que «85% de ces critiques sont infondées». Elles 
				ont été formulées dans la presse alémanique ainsi qu'au 
				parlement. Le responsable du Département fédéral des Affaires 
				étrangères (DFAE) a précisé qu'il n'avait jamais été question de 
				construire 300 maisons pour des pêcheurs thaïlandais frappés par 
				le tsunami de décembre 2004. La Suisse a souhaité aider près de 
				280 familles.  
				«Nous avions prévu de construire entre 27 et 30 maisons à des 
				coûts très bas», a expliqué Walter Fust. Quatre maisons sur les 
				27 sont vides, a-t-il reconnu, «en raison de divergences sur les 
				droits de propriété avec les autorités thaïlandaises».  
				
				Pêcheurs nomades  
				Il a souligné que ces pêcheurs des îles de Ko Phra Thong et 
				de Ko Kho Khao, à 150 km au nord de Phuket, sont «des nomades» 
				et qu'ils «sont très souvent en mer». «On ne sait pas si 
				certains vont revenir ou pas», a déclaré M. Fust.  
				L'école a bien été construite, mais était vide lors du passage 
				des journalistes, parce que «les enfants étaient en vacances», 
				a-t- il indiqué. Dans le dispensaire reconstruit aussi par la 
				Suisse, deux infirmières donnent chaque jour des consultations.
				 
				«Nous avons pris au sérieux ces critiques et avons demandé un 
				rapport. Elles servent un agenda politique pour tirer sur des 
				personnes», a déclaré M. Fust. Il a accusé aussi «un petit 
				groupe», dont des gestionnaires «licenciés» par la DDC, d'en 
				vouloir à l'aide de la Confédération et à la Chaîne du Bonheur.
				 
				En Thaïlande, la Suisse avait débloqué quatre millions de francs 
				dans la réhabilitation de communautés de pêcheurs des îles de Ko 
				Phra Thong et de Ko Kho Khao dévastées par le tsunami. Quelque 
				1,7 million proviennent de la Confédération, 280 000 francs de 
				dons privés et 2 millions de la Chaîne du Bonheur.  
		 
	 
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								17:20 17.04.2008  
							
							
							www.bluewin.ch/fr/index.php/136,34344/Aide_au_developpement__Walter_Fust_critique_les_agendas_politiques/ 
							Aide au développement: Walter Fust critique les 
							agendas politiques
							
							Le chef de la DDC Walter Fust a critiqué
							l'instrumentalisation de l'aide au développement à 
							des fins politiques. Il a notamment rejeté les 
							critiques concernant l'aide de la Suisse en 
							Thaïlande après le tsunami.
							
                 
                   
                     
                      
						  
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                      | 
									 
										Photo : Keystone 
									Walter Fust (archives) |  
                      
                   
                  
			 							
							
							
							
							Sur le plan international, l'aide au 
							développement est souvent utilisée pour atteindre 
							des buts de politique étrangère ou géostratégiques, 
							à des fins de sécurité nationale ou pour accèder aux 
							ressources naturelles, a regretté M. Fust. Elle ne 
							vise pas à réduire la pauvreté, mais sert les 
							intérêts nationaux des pays donateurs.   
							La Suisse n'est pas exempte de ce type de calculs, 
							même si elle le fait dans une moindre mesure que 
							dans d'autres pays, a souligné le chef de la 
							Direction du développement et de la coopération (DDC) 
							jusqu'à la fin du mois.  
							Walter Fust a aussi critiqué les "agendas 
							politiques cachés" en Suisse. Il a cité comme 
							exemple les reproches "dénués d'objectivité" sur 
							l'aide de la Suisse à la Thaïlande après le tsunami.
							 
							Interrogé au Club suisse de la presse à Genève, 
							le chef de la DDC a affirmé que "85% de ces 
							critiques sont infondées". Elles ont été formulées 
							dans la presse alémanique ainsi qu'au parlement.  
							Le responsable du Département fédéral des 
							Affaires étrangères (DFAE) a précisé qu'il n'avait 
							jamais été question de construire 300 maisons pour 
							des pêcheurs thaïlandais frappés par le tsunami de 
							décembre 2004. La Suisse a souhaité aider près de 
							280 familles.  
							L'école a bien été construite, mais était vide 
							lors du passage des journalistes, parce que "les 
							enfants étaient en vacances", a-t-il indiqué. Dans 
							le dispensaire reconstruit aussi par la Suisse, deux 
							infirmières donnent chaque jour des consultations.
							 
							En Thaïlande, la Suisse avait débloqué quatre 
							millions de francs dans la réhabilitation de 
							communautés de pêcheurs des îles de Ko Phra Thong et 
							de Ko Kho Khao dévastées par le tsunami. Quelque 1,7 
							million proviennent de la Confédération, 280'000 
							francs de dons privés et 2 millions de la Chaîne du 
							Bonheur.  
							(ats)   
					 
				 
			 
		 
	
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	walter_fust.pdf | 
 
 
      
        
         
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								17:36 03.06.2008 
							
							
							www.bluewin.ch/fr/index.php/136,47292/Aide_au_developpement__la_DDC_va_etre_reorganisee/ 
							Aide au développement: la DDC va être réorganisée
							
							La Direction du développement et de la 
							coopération (DDC) va être réorganisée. Cette réforme 
							"en profondeur" vise à une meilleure mise en oeuvre 
							de l'aide au développement. Elle ne devrait pas 
							entraîner de licenciements.
							
							
							
							
								  
								
									
										Photo : Keystone 
									Martin Dahinden et M. Calmy-Rey (a) 
								  
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							Le but est de rendre la DDC "plus efficace et 
							plus opérationnelle", a indiqué le Département 
							fédéral des affaires étrangères (DFAE) dans un 
							communiqué. Cette réorganisation répond à une 
							exigence de la Commission de gestion du parlement.
							 
							"Les premières réformes seront appliquées au 
							cours de ces prochains jours, mais la 
							restructuration complète prendra beaucoup plus de 
							temps", écrit le DFAE.  
							La cheffe du DFAE Micheline Calmy-Rey avait donné 
							un mois au nouveau directeur de la DDC, Martin 
							Dahinden, pour lui soumettre une réorganisation de 
							l'agence humanitaire de la Confédération.  
							L'idée vise à moyen terme à renforcer la présence 
							de la coopération suisse sur le terrain et à 
							déléguer davantage de responsabilités aux bureaux de 
							coopération. La réforme a également pour but 
							d'éliminer les doublons entre les services du DFAE 
							et ceux de l'administration fédérale.  
							Cette restructuration n'entrainera pas de 
							licenciements. Mais "un blocage des effectifs et un 
							moratoire sur l'engagement de moyens financiers plus 
							importants ont été décidés pour faciliter la 
							réorganisation et la réorientation de la DDC", 
							indique le communiqué.  
							En décembre 2006, la Commission de gestion du 
							parlement avait critiqué dans un rapport la gestion 
							de l'agence humanitaire suisse, déplorant notamment 
							un manque de direction stratégique.  
							La commission avait déposé deux motions, la 
							première réclamant une concentration géographique et 
							thématique de l'aide, la seconde demandant au 
							gouvernement de revoir les instruments de conduite 
							de la DDC.  
							Ces deux exigences sont désormais remplies 
							puisque le DFAE a annoncé récemment une 
							concentration de son aide au développement sur douze 
							pays prioritaires d'ici 2012. Le nombre de pays 
							prioritaires était encore de 17 en 2003.  
							(ats) 
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								13:16 08.06.2008 
							
							
							www.bluewin.ch/fr/index.php/136,48577/Micheline_Calmy-Rey__la_DDC_a_developpe_une_voie_trop_personnelle/ 
							Micheline Calmy-Rey: la DDC a développé une voie 
							trop personnelle
							
							L'aide suisse au dévelopement s'est installée 
							sur une voie trop solitaire, estime Micheline 
							Clamy-Rey. Selon elle, la réorganisation de la DDC 
							récemment annoncée doit permettre de mieux 
							l'intégrer dans le DFAE et dans l'administration 
							fédérale.
							
							
							
							
								  
								
									
										Photo : Keystone 
									Micheline Calmy-Rey (archives) 
								  
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							Ces dernières années, la Direction du 
							développement et de la coopération (DDC) s'est un 
							peu refermée sur elle-même, principalement par 
							crainte de se faire manipuler par la politique. 
							L'aide au développement fait toutefois partie 
							intégrante de la politique étrangère, affirme la 
							conseillère fédérale dans un entretien accordé à 
							l'hebdomadaire "NZZ am Sonntag".  
							"Nous voulons que la DDC soit plus ouverte. Nous 
							aspirons à une meilleure collaboration entre le 
							département et le reste de l'administration" indique 
							la cheffe du Département fédéral des affaires 
							étrangères. Un stratégie plus homogène avec le 
							Secrétariat d'Etat à l'économie, a été initiée, 
							poursuit-elle.  
							Un changement a été opéré à la tête de la DDC au 
							début de cette année. Walter Fust s'est retiré après 
							quinze ans comme chef de l'agence suisse de la 
							coopération au développement. Martin Dahinden est 
							lui devenu en mai dernier le nouveau numéro un de la 
							plus grande section du DFAE.  
							Avec une enveloppe de 1,3 milliard de francs, la DDC dispose de 
							plus des deux tiers du budget du 
							DFAE. Elle emploie environ 650 collaborateurs à 
							Berne et à l'étranger.  
							(ats)   
					 
				 
			 
		 
	 
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				L'aide au développement, une bataille à cinq milliards
				www.tdg.ch/pages/home/tribune_de_geneve/l_actu/suisse/detail_suisse/(contenu)/234862 
				STRATÉGIE | 00h00 Le 
				Conseil national débat cet après-midi du crédit pour la 
				coopération pour les années 2009-2012. Il pourrait se montrer 
				plus généreux que le Conseil fédéral. Les réformes annoncées par 
				Micheline Calmy-Rey.  
				
					  
					© Keystone | Micheline Calmy-Rey   
				
  
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				SERGE GUMY | 09 Juin 2008 | 00h00 
			 
			
				
				Les oeuvres d'entraide ont placé la barre à 0,7%. C'est la 
				part du produit national brut que la Suisse, selon elles, 
				devrait consacrer à l'aide au développement au lieu du 0,4% 
				actuel. Or, cette barre, la commission préparatoire du Conseil 
				national est prête à la sauter à l'horizon 2015. Le plénum 
				va-t-il suivre cet après-midi à Berne? La bataille s'annonce 
				aussi serrée que l'enjeu financier est grand: 5,3 milliards de 
				francs, montant du crédit-cadre que le Conseil fédéral propose 
				de débloquer pour la période 2009-2012 (4,5 milliards pour la 
				Direction du développement et de la coopération, 800 millions 
				pour le Secrétariat d'Etat à l'économie).  
				
				«Il y a une chance que ce crédit soit effectivement 
				augmenté», estime Peter Niggli, directeur d'Alliance Sud, la 
				communauté d'intérêt des grandes oeuvres d'entraide suisses 
				(Caritas, Swissaid, Action de Carême, Pain pour le prochain, 
				Helvetas et l'Entraide protestante). Ses troupes ont en tout cas 
				fait un lobbying intense dans ce sens. La pétition qu'elles ont 
				lancée a ainsi réuni plus de 200 000 signatures sous le titre 
				«0,7% ensemble contre la pauvreté». Un slogan que la gauche 
				relaiera cet après-midi à la tribune du National.  
				«Passer à 0,7%, c'est dépenser d'un coup 2 milliards de 
				plus!», s'exclame Martine Brunschwig Graf. Et la libérale 
				genevoise n'y est pas prête. Pas tant que la coopération suisse 
				ne s'est 
				pas réformée. Mais Martine Brunschwig Graf l'admet: «Le 
				parlement commence à être -entendu.»  
				
				Nombre des pays prioritaires réduit
				Fin 2006, un rapport très sévère d'une commission 
				parlementaire dénonçait le manque d'orientation stratégique de 
				la coopération suisse, la trop grande autonomie de la DDC et le 
				saupoudrage de ses activités dans trop de pays. Le Conseil 
				fédéral a compris le message: il a réduit de 14 à 12 le nombre 
				de pays prioritaires pour sa coopération; et il pousse le seco 
				et la DDC à mieux se coordonner. Même si leurs cheffes, Doris 
				Leuthard et Micheline Calmy-Rey, ont toujours beaucoup de peine 
				à travailler ensemble.  
				Un discours clair
				Mais le vent de révolte contre la DDC s'est surtout calmé 
				depuis que son ancien directeur Walter Fust, intouchable baron 
				considéré comme «le huitième conseiller fédéral», est parti à la 
				retraite. Son successeur Martin Dahinden a été nommé par 
				Micheline Calmy-Rey pour faire le ménage. Il tient parole. «Il 
				appelle un chat un chat, qu'importe s'il est blanc ou noir», 
				explique cet insider. La clarté du discours bouscule les 
				habitudes, et l'annonce des réformes a désécurisé une partie du 
				personnel. La semaine passée, il a ainsi annoncé une vaste 
				réorganisation de la DDC. Objectif: établir une plus grande 
				cohérence entre les programmes menés sur le terrain et la 
				diplomatie multilatérale qui se joue à l'ONU ou à la Banque 
				mondiale. «Car une addition de projets ne fait pas encore une 
				politique», souligne Martine Brunschwig Graf.  
				Là aussi, message reçu. «Nous ne pouvons pas être uniquement 
				en sandales», résume ainsi Jörg Frieden, vice-directeur de la 
				DDC. «Il faut de temps en temps savoir mettre la cravate. Et 
				nous avons besoin de nous entretenir non seulement avec les pays 
				les plus pauvres, mais aussi avec les émergents comme le Brésil, 
				l'Inde ou l'Afrique du Sud, qui jouent un rôle régional.» 
  
					
						
							Au sein des oeuvres d'entraide, ce discours fait 
							craindre que la coopération ne soit assujettie aux 
							intérêts économiques de la Suisse, qui pourrait être 
							tentée de négocier son aide contre des accords de 
							libre-échange avec des marchés prometteurs. «Une 
							aide au développement qui se concentrerait de la 
							sorte sur les bénéfices économiques à court terme ne 
							pourrait pas être efficace», insiste Peter Niggli. 
							Le commerce ou l'aide humanitaire pour éliminer la 
							pauvreté? C'est aussi le débat qui occupera le 
							National cet après-midi. 
							 Une DDC qui est «refermée» sur elle
							Ces dernières années, la Direction du 
							développement et de la coopération (DDC) s’est un 
							peu renfermée sur elle-même, principalement par 
							crainte de se faire manipuler par la politique. 
							L’aide au développement fait toutefois partie 
							intégrante de la politique étrangère, affirme 
							Micheline Calmy-Rey dans un entretien accordé à 
							l’hebdomadaire NZZ am Sonntag.  
							«Nous voulons que la DDC soit plus ouverte. Nous 
							aspirons à une meilleure collaboration entre le 
							département et le reste de l’administration», 
							indique la cheffe du Département fédéral des 
							affaires étrangères (DFAE). Une stratégie plus 
							homogène avec le secrétariat d’Etat à l’économie (seco) 
							a été initiée. Le savoir-faire de la DDC doit aussi 
							être plus fortement visible sur le terrain, dit-elle.
							 
							
							Le personnel de la DDC doit, lui, être associé 
							aux transformations de la centrale à Berne. Vingt 
							groupes de travail ont été mis sur pied. «Certains 
							collaborateurs doivent repostuler pour leur poste, 
							assure un collaborateur. Et ceux qui savent que leur 
							service va être fermé sont au chômage technique.» La 
							première phase doit être achevée d’ici septembre 
							prochain et la réorganisation des bureaux de 
							coordination à l’étranger est prévue pour 2009.  
							(ats/caz)   
					 
				 
			 
		 
	 
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										Parlement • Le Conseil national se 
										penche ce lundi sur les crédits pour 
										l'aide suisse au développement et 
										plusieurs propositions de hausse. Fiasco 
										programmé?  
									
										Magalie Goumaz  
									
										Comme tout le monde a sa propre idée 
										pour sauver le monde, le débat prévu 
										aujourd'hui et demain sous la Coupole 
										promet. Dans le collimateur: la 
										Direction du développement et de la 
										coopération (DDC). Les parlementaires 
										s'écharperont sur son efficacité à aider 
										les pays les plus pauvres de la planète 
										à sortir de la misère. Et ils parleront 
										gros sous. Soit 4,5 milliards de francs 
										suisses dont la DDC a besoin pour 
										poursuivre ses programmes jusqu'en 2012. 
										Malgré tous leurs doutes, le Conseil 
										national devrait accepter ce crédit qui 
										représente environ 0,4% du revenu 
										national brut, soit le statu quo ou 
										presque par rapport aux montants alloués 
										précédemment. La bagarre est cependant 
										programmée sur une éventuelle hausse de 
										ce pourcentage, demandée par la gauche.
										 
										En commission, deux propositions portant 
										sur une hausse à 0,5% et 0,7% ont tout 
										juste passé la rampe. Mais la droite 
										affûte ses armes. L'UDC, qui n'a jamais 
										caché son scepticisme et critique «l'aide 
										suisse à la corruption», rejette toute 
										augmentation. Oskar Freysinger, qui 
										avoue n'avoir jamais visité de projet de 
										la DDC en Afrique ou ailleurs, s'emporte 
										sur ces fonds «qui permettent aux 
										dictateurs et à leur clan de s'acheter 
										des Mercedes». Il parle d'une agence 
										sous l'emprise d'«idéologues gauchisants», 
										et d'une ministre de tutelle, la 
										socialiste Micheline Calmy-Rey, qu'il 
										soupçonne de «soigner sa future carrière 
										à l'ONU en flattant autant de pays 
										qu'elle a besoin de voix pour accéder à 
										une haute fonction internationale». 
									 
									
										Des garanties  
									
										Plus modérés dans leurs propos, radicaux, 
										libéraux et démocrates-chrétiens 
										partagent une exigence avec l'UDC: pas 
										question d'augmenter l'aide au 
										développement de la Suisse sans 
										certaines garanties. 0,5% du revenu 
										national brut, c'est combien? Une somme 
										qu'on trouve où? Pour quoi faire? Même 
										le libéral vaudois Claude Ruey, 
										favorable sur le fond au 0,7% «parce que 
										la Suisse doit respecter ses 
										engagements», se dit aujourd'hui bien «ennuyé» 
										face à tant d'incertitudes et votera 
										comme son groupe, soit pour le 0,4% en 
										attendant d'obtenir des précisions. 
									 
									
										Avoir confiance  
									
										Le PDC ne donnera pas non plus de chèque 
										en blanc à la DDC. Chef de groupe, le 
										conseiller aux Etats Urs Schwaller 
										attend toujours des réponses sur ce que 
										représenterait le 0,5% du revenu 
										national brut ces prochaines années. 350 
										millions supplémentaires par an? «Aucune 
										chance», lâche le Fribourgeois. Raison 
										pour laquelle le PDC proposera poliment 
										au Conseil fédéral de vérifier s'il est 
										possible d'ici à 2015 de porter l'aide 
										publique au développement à 0,5%. «Nous 
										voulons un rapport précis pour nous 
										prononcer», déclare Urs Schwaller.  
										De son côté, la DDC marche sur des oeufs 
										car elle sait qu'elle doit regagner la 
										confiance du parlement avant de 
										prétendre à une hausse de son crédit. 
										Lors d'un récent débat sur l'aide au 
										développement, la libérale genevoise 
										Martine Brunschwig Graf avait été très 
										dure sur le flou artistique entourant 
										l'efficacité des projets de la DDC. «Il 
										faut être clair dès le départ avec les 
										objectifs que l'on veut atteindre et par 
										quel moyen», disait-elle. «On ne peut 
										pas se contenter d'informations en fin 
										de parcours sur le résultat obtenu si on 
										ne pose pas les règles au départ.» Et de 
										plaider également pour une aide qui 
										s'inscrive dans les domaines de 
										compétences de la Suisse et serve ses 
										intérêts.  
										L'écologiste Luc Recordon parlait lui de 
										«fatras» pour qualifier les réponses 
										fournies par la DDC aux questions des 
										parlementaires. Aujourd'hui, il avoue y 
										être allé un peu fort mais reconnait que 
										la proposition d'augmenter l'aide «ne 
										tiendra pas».  
										Répondant aux critiques de saupoudrage 
										de l'aide, la DDC a déjà réduit le 
										nombre de ses pays prioritaires. La 
										nomination de Martin Dahinden à la tête 
										de la DDC ouvre aussi une nouvelle ère 
										dans les relations auparavant 
										tumultueuses avec les élus. Entré en 
										fonction le 1er mai, il présentait un 
										mois plus tard son projet de 
										réorganisation sensé améliorer 
										l'efficacité du mammouth qu'il dirige. 
										Tout ça pour obtenir un statu quo des 
										parlementaires...  
								 
							 
						 
					 
				 
			 
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								19:00 09.06.2008 
							
							
							http://www.bluewin.ch/fr/index.php/136,48936/Aide_au_developpement__le_National_libere_4,5_milliards_de_francs/ 
							Aide au développement: le National libère 4,5 
							milliards de francs
							
							Repoussant par 132 voix contre 50 une 
							proposition de renvoi de l'UDC, le National a donné 
							son aval aux 4,5 milliards de francs d'aide aux pays 
							en développement prévu par le Conseil fédéral pour 
							2009 à 2012. Le Conseil des Etats doit encore se 
							prononcer.
							
							
							
							Si les sénateurs suivent la chambre du peuple, la 
							Direction du développement et la coopération (DDC) 
							disposera de 300 millions de plus que pour la 
							période précédente. Le nouveau crédit-cadre doit 
							assurer la continuation de la coopération technique 
							et de l'aide financière en faveur des pays en 
							développement.  
							En accordant un tel crédit, le parlement accorde 
							une grande responsabilité financière au Conseil 
							fédéral et à l'administration; il ne faut pas le 
							faire sans contrepartie, a critiqué en vain 
							Christoph Mörgeli (UDC/ZH). Or, une stratégie 
							nationale de l'aide publique au développement fait 
							toujours défaut.  
							Les problèmes de la DDC sont déjà en voie de 
							règlement, a défendu Mario Fehr (PS/ZH) au nom de la 
							commission. La nouvelle organisation se veut plus 
							transparente, avec des structures de direction 
							simplifiées. L'aide sera concentrée sur douze pays 
							prioritaires d'ici 2012 et sur dix thèmes 
							prioritaires, a-t-il rappelé.  
							"La DDC a développé une culture de l'évaluation, 
							a complété Micheline Calmy-Rey. Elle conduit 
							annuellement 140 études externes pour vérifier 
							l'efficacité de ses programmes d'aide. Des réformes 
							sont encore nécessaires, mais "il ne faudrait pas 
							jeter le bébé avec l'eau du bain": la Suisse est un 
							partenaire fiable et son aide est appréciée, a 
							ajouté la conseillère fédérale.  
							(ats)   
					 
				 
			 
		 
	 
	
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								AIDE. L'aide aux pays en développement devrait 
								passer à 5,3 milliards de francs pour les années 
								2009 à 2012. Le National a donné son feu vert 
								mardi à deux crédits-cadre. Il a toutefois 
								refusé de porter l'aide de 0,4 à 0,7 % du Revenu 
								national brut d´ici à 2015, suscitant des 
								critiques. 
  
						 
						
							
								Mardi 10 juin 2008 13:01 
								ATS 
						 
						
							 
							Si le Conseil des Etats suit la Chambre du peuple, 
							la Direction du développement et la coopération (DDC) 
							disposera pour les années 2009 à 2012 de 4,5 
							milliards de francs, soit 300 millions de plus que 
							pour la période précédente. Le Secrétariat d'Etat à 
							l'économie (SECO) pourra utiliser 800 millions. 
							 
							Si ce dernier crédit n'était pas contesté, l'UDC a 
							essayé de torpiller l'enveloppe de la DDC. 
							Critiquant l'absence de stratégie nationale 
							concernant l'aide publique au développement, le 
							parti voulait renvoyer le projet au gouvernement 
							afin qu'il élimine d'abord les défauts de la DDC 
							dénoncés par la commission de gestion du Conseil des 
							Etats fin 2006. 
							 
							Ces problèmes sont en voie de règlement, a défendu 
							Mario Fehr (PS/ZH) au nom de la commission. La 
							réforme de la DDC est en cours sous la houlette du 
							nouveau directeur Martin Dahinden. La nouvelle 
							organisation se veut plus transparente, avec des 
							structures de direction simplifiées. L'aide sera 
							concentrée sur douze pays prioritaires d'ici 
							2012, sur dix thèmes et six programmes 
							spéciaux, a rappelé M. Fehr. 
							 
							Pas d'augmentation échelonnée 
							Sans écho hors des rangs de l'UDC, la proposition de 
							renvoi a échoué par 132 voix contre 50. Avec le 
							groupe radical-libéral, les démocrates du centre ont 
							en revanche barré la route à une augmentation 
							échelonnée de l'aide. Ils avaient le soutien du 
							Conseil fédéral. 
							 
							Porter la part de l'aide publique au développement à 
							0,7 % du RNB d'ici à 2015 nécessiterait une 
							augmentation du crédit-cadre de 2,2 milliards, a 
							averti Micheline Calmy-Rey. "Ce n'est pas réaliste, 
							il serait plus utile de se contenter de taux de 
							croissance plus modeste", a-t-elle assuré. 
							 
							Une augmentation de l'aide publique à 0,5 % du RNB 
							dès 2010 et 0,6 % dès 2012 nécessiterait une 
							rallonge de 1,5 milliard du crédit-cadre, a encore 
							détaillé la conseillère fédérale. Le camp rose-vert 
							et le PDC ont rappelé en vain qu'il s'agissait de "donner 
							un signal fort de solidarité" et de remplir les 
							obligations de la Suisse liées à l'objectif du 
							Millénaire de l'ONU de réduire la pauvreté par deux. 
							 
							Au vote, l'augmentation du crédit de la DDC à 
							successivement 0,5 % et 0,6 % du RNB est passée à la 
							trappe par 101 voix contre 81. La droite a aussi 
							rejeté le 0,7 % en 2015 à une vingtaine de voix 
							d'écart. Le compromis PDC à 0,5 % dès 2015 a été 
							enterré à dix voix près. La même majorité a écarté 
							l'augmentation échelonnée du crédit du SECO, mais 
							l'arrangement PDC n'a échoué qu'à une voix près. 
							 
							Carton jaune 
							Alliance Sud a déploré la décision du National. 
							L'ONG, qui donne un "carton jaune" à la Chambre 
							basse, estime que la Suisse se place à l'écart en ne 
							respectant pas les Objectifs du Millénaire. Elle a 
							dit espérer que le Conseil des Etats corrigerait le 
							tir. 
							 
							Le National a par ailleurs décidé par 144 voix 
							contre 29 de plafonner l'aide multilatérale à 
							40 % du montant total du crédit. Cette forme 
							d'aide ne cesse d'augmenter au détriment du soutien 
							bilatéral, pourtant important pour la visibilité de 
							la Suisse et le travail avec des organisations 
							d'entraide actives sur le terrain, a défendu la 
							commission. 
							 
							La part de l'aide multilatérale est 
							actuellement de 43 %, a rappelé Mme 
							Calmy-Rey. La nouvelle répartition ne pourra se 
							faire sans augmentation du crédit-cadre ou réduction 
							des contributions à l'UNICEF ou aux fonds de 
							développement des banques africaines, a-t-elle 
							averti en vain. 
							 
							Avec les nouveaux crédits-cadre, l'aide publique au 
							développement atteindra 0,4 % du RNB. "Le Conseil 
							fédéral s'engagera en faveur du respect de ce 
							chiffre", a assuré la ministre de tutelle du SECO 
							Doris Leuthard. Pour l'y obliger, le National a 
							adopté une motion en faveur du 0,4 % dès 2009 par 98 
							voix contre 85. 
							 
							Le dossier passe au Conseil des Etats. 
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